El hechizo de (La) Induráin

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Pamplona es una ciudad de contrastes: tranquila, limpia y educada durante todo el año; bulliciosa, anárquica y festiva durante una semana. El influjo de San Fermín hace diferente la ciudad. Orson Welles decidió que la Pamplona de pañuelo rojo y pantalón blanco pasara a ser parte de su legado, inmenso en la historia de Hollywood. Su Ciudadano Kane fue su punto más alto. Campanadas a medianoche, el referente a una ciudad transformada, que hace de una plaza pequeña, un escenario multitudinario y de una calle estrecha, el mito: Estafeta.

En 1985, año en el que nos dejó Wells, Miguel Indurain fue líder de la Vuelta a España durante cuatro etapas, el más joven en la historia de la ronda, que es la única grande que curiosamente no ganó. Miguelón es de Villaba, pegada a Pamplona, ciudad que respira ciclismo porque La Indurain recoge el legado de uno de sus más ilustres nombres. Desde que llegas a la capital navarra, respiras esa emoción que te lleva a soñar. Por estas carreteras, Miguel Indurain fabricó con fortaleza sus cinco Tour de Francia y sus dos Giro di Italia, trofeos que engalanan la Feria del Corredor de Villaba, donde los Indurain dan nombre al Pabellón municipal, centro de operaciones de la prueba.

Women bike…

Mi estreno en La Indurain fue además especial. Profesionalmente he podido comprobar la potencia y capacidad del deporte femenino. Pero esta vez, lo he vivido desde dentro. Y os digo: es mucho más de lo que se ve desde fuera. Lejos de las etiquetas, las women bike son de otra pasta. No sólo luchan por hacerse hueco a codazos en el pelotón de ciclistas y cicloturistas sino que lo hacen con una voluntad, ambición y competitividad imperturbables. Ha sido un experiencia magnífica compartir carretera con ellas. Y en lo personal. Ruth, Helen i Belén me ha hecho sentirme como en casa, como si nos conociéramos de toda la vida. La carretera nos ha unido para siempre, y Pamplona ha sido la quedada que ha forjado una amistad a prueba de pedaladas… Gracias

Navarra en bici

Salimos pronto de la residencia en que dormimos. Eran las 7. A las 8 era la salida a 4 kilómetros, en Villaba. Decidimos no arriesgar. Llegando a la salida, desayunamos. Alli encontramos otro aventurero, un valenciano curiosamente. Nosotros, llegados cada uno de un lugar, presumimos de grupo. Somos amigas (ellas eran tres, y la democracia lingüística me lleva a integrarme en su género), y así llegamos a la salida. Nervios. Sabíamos la hoja de ruta: yo era la rueda a seguir de Elena; Ruth iba por libre con el estopaniano «conociendo a la peña, invitando a cañas» y dejando que su dorsal (1206) luciera desde el anonimato hasta el señuelo de una empatía que batió el anonimato que a los ciclistas nos provoca el casco y las gafas. Y me falta Belén, mi compañera de viaje, quien convertió la Indurain en un pequeño thriller de su vida: superar con una voluntad de hierro cualquier adversidad. Una vez más. Tremenda. Su cabeza pasó de asumir sesenta kilómetros a querer recorrer cien, sin riesgo a acabar disuelta en la carretera. Brutal. Llegó y, como siempre, con una enorme sonrisa en la cara. La Jelen fue otra cosa: aguantó mi impulsiva forma de pedalear y me permitió disfrutar la ruta. En ciclismo es básico guardar. Y ella me ayudó a enseñar y salvar mi rueda trasera y, de paso, disfrutar de mi alma gregaria.

Mi Indurain

Nada más salir mis piernas me hablaban y me decían: haz lo que quieras. Aguantamos. En mi vida, el compromiso es incuestionable. Y ser la rueda de Helen fue mi Indurain. Como os decía, tengo gen de gregario, rodador. Mi forma de ir en bici es también una alegoría de mi vida: disfrutar dándolo todo y disfrutar llevando al límite mis fuerzas. No quiero ganar a nadie, sinó vencerme a mi mismo. Subidas, descensos, llanos… siempre disfrutando de esos valles, de esos parajes verdes, coquetos pueblos del norte de Pamplona, de la Navarra que se confunde con sus vecinos vascos, la hoja que completa el lauburu. El paraje te envuelve, las gentes de los pueblos miman tus oídos con sus ánimos, y la carretera dicta tu propia lucha: una parte de tu afición al ciclismo es el culto a ti mismo, el silencio con tu propio esfuerzo, el diván de reflexión de tus debilidades. Cada una de nosotras llevó a Pamplona sus problemas, sus miedos y sus imperfecciones. Pamplona, la bici, la amistad, que arrancaba en la ciudad de uno de los grandes de la historia del ciclismo, hicieron el resto. La magia de Wells llevando a San Fermín del altar divino al de la gran pantalla, la transformamos gracias a Miguelón, corriendo por donde preparó su gran palmarés, y paseando por la ciudad del pantalón blanco y el pañuelo rojo que nos llevó a cantar, celebrar y bailar hasta bien entrada la madrugada. La Indurain nos ha hechizado. Volveremos.

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Eux seules

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Eux seules Virginia Nicholson a écrit* sur une génération de femmes laissées seules par la Première Guerre mondiale avec une vie destinée à la famille. Les victimes masculines de la guerre ont laissé des orphelins, mais aussi les deux millions de femmes qui ont dû attendre sans homme à proximité, car il n’y en avait pas. «Pauvre s’il ne voulait pas se marier, mauvais s’il ne voulait pas», était l’allégation non écrite mais réelle de l’époque, qui a été le terreau de l’actuelle, comme le rapporte Acprensa Notre génération a changé la nuit pour l’après-midi, parmi de nombreuses autres réalisations. Désormais, les femmes font la fête en groupe ou voyagent seules ou entre amies… ou même entre amies. J’observe que les femmes ont enlevé (heureusement et définitivement) certains de leurs nombreux complexes, certains qu’elles avaient et d’autres qui ont été induits au cours de l’histoire : voyager seule, sortir faire la fête, ne pas abandonner son environnement… quelle que soit sa condition ou état matrimonial. Bien sûr, je parle de l’hétérosexualité. Je n’ai aucune idée de ces rôles dans la manière de se rapporter dans d’autres cas de condition sexuelle. Sûrement, en ce moment, j’observe plus ce concept du besoin d’un partenaire en nous les hommes. La plupart continuent d’équilibrer ce qui leur appartient avec ce qui leur est familier. Ce truc que, même si la police à la maison te donne l’autorisation d’être en retard, de sortir avec des amis, de voyager, de pratiquer ton sport/hobby préféré même au détriment de la vie de famille, tu dois être là. Et tu veux être «Ça me rattrape.» C’est comme si l’homme avait besoin de stabilité émotionnelle pour construire sa vie. J’observe que chez les hommes, notre rôle d’homme est devenu obsolète. Les femmes progressent. Sans trêve. Et, heureusement aussi, elles le font bien au-delà du format fermé du féminisme officiel. femme en groupe Cet été, je suis d’accord sur un voyage avec un groupe de femmes. Je ne connais pas la situation sentimentale de chacun d’entre eux (et je m’en moque). Je sais qu’ils voyagent seuls et qu’ils se réunissent. Dans certains cas, comme moi, à destination. Sans autre lien que la référence de quelqu’un qui vous a dit : « Tu viens à… ?). Et ce n’est pas la seule fois. Mon cercle d’amis proches est désormais moins un groupe, contrairement à ce qui s’était passé historiquement. Le moment des loisirs masculins est en couple. Il y a des situations concrètes de groupe. Mais, en général, j’observe que l’homme se déplace moins bien lorsqu’il est célibataire. Et la femme a appris à fuir les appétissants mâles alpha mais avec un bilan émotionnel qui, à la longue, les pénalise. Il semblerait que la femme ait enlevé son masque et ait pris pour elle le rôle de groupe lié aux hommes à ce jour. Au final, les gangs (partis et autres groupes) ont toujours été masculins. Et maintenant, je vois plus de groupes de femmes qui partagent la journée de leurs loisirs, que d’hommes, qui sont plus seuls. Virginia Nicholson à écrit* sur une génération de femmes laissées seules pour la Première Guerre mondiale avec une vie destinée à la famille. Les victimes masculines de la guerre ont laissé des orphelins, mais aussi les deux millions de femmes qu’ont dû attendre sans homme à proximité, car il n’y en avait pas. «Pauvre s’il ne voulait pas se marier, mauvais s’il ne voulait pas», était l’allégation non écrite mais réelle de l’époque, qui a été le terreau de l’actuelle, tel que rapporté par Acprensa Notre génération a changé la nuit pour l’après-midi, parmi de nombreuses autres réalisations. Désormais, les femmes font la fête en groupe ou voyagent seules ou entre amies… ou même entre amis. J’observe que les femmes ont enlevé (heureusement et définitivement) certains de leurs nombreux complexes, certains qu’elles avaient et d’autres qui ont été induits au cours de l’histoire : voyager seule, sort faire la fête, ne pas abandonner ils sont environnement… quelle que soit sa condition ou état matrimonial. Bien sûr, je parle de l’hétérosexualité. Je n’ai aucune idée de ces rôles dans la manière de se reporter dans d’autres cas de condition sexuelle. Sûrement, en ce moment, j’observe plus ce concept du besoin d’un partenaire en nous les hommes. La plupart continue à équilibrer la famille avec la famille. Ce truc que, même si la police à la maison te donne l’autorisation d’être en retard, de sortir avec des amis, de voyager, de pratiquer ton sport/hobby préféré même au détriment de la vie de famille, tu dois être la. Et tu veux être «Ça me rattrape.» C’est comme si l’homme avait besoin de stabilité émotionnelle pour constructeur sa vie. J’observe que chez les hommes, notre rôle d’homme est devenu obsolète. Les femmes progressent. Sans trève. Et, heureusement aussi, elles le font bien au-delà du format fermé du féminisme officiel. femme en groupe Cet été, je suis d’accord sur un voyage avec un groupe de femmes. Je ne connais pas la situation sentimentale de chacun d’entre eux (et je m’en moque). Je sais qu’ils voyagent seuls et qu’ils réunissent. Dans certains cas, comme moi, à destination. Sans autre lien que la référence de quelqu’un qui vous a dit : « Tu viens à… ?). Et ce n’est pas la seule fois. Mon cercle d’amis proches est désormais moins un groupe, contrairement à ce qui s’était passé historiquement. Le moment des loisirs masculins est en couple. Il y a des situations concrètes de groupe. De plus, en général, j’observe que l’homme déplace moins lorsqu’il est célibataire. Et la femme a appris à fuer les appétissants mâles alpha mais avec un bilan émotionnel que, à la longue, les pénaliser. Il semblerait que la femme ait enlevé son masque et ait pris pour elle le rôle de groupe lié aux hommes à ce jour. À la fin, les gangs (partis et autres groupes) ont toujours été masculins. Et maintenant, je vois plus de groupes de femmes qui partagent la journée de leurs loisirs, que d’hommes, qui sont plus seuls.

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Ci vediamo…

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Los Dolomitas son un coloso, pero son la suma de muchos esfuerzos. Desde que sales de Bérgamo, y te acercas a Bormio, te atrapa la violencia del paisaje, la altura desmesurada que provoca romper por los valles, bañado en su inicio por la  calma y la pausa del Lago de   Como. Llegando a Bormio, desde Tirano, desde la misma carretera, ya ves a la primeros  ciclistas, cada cual persigue su reto. El Stelvio nos enseñará que los Dolomitas existen para ser conquistados, para se retados. Y sus carreteras, sus enormes porcentajes de subida, su longitud desmesurada es una invitación a ser seducidos, conquistados con aire de heroicidad.

Eso sentí subiendo Gavia (por Bormio), Mortirolo (por la vertiente de la curva del malogrado Pantani), y el Stelvio, el puerto más alto de Europa, por sus tres lados (dos en relidad), la subida que te exige fortaleza, paciencia, temple, habilidad, superación y te añade un gran aporte de endorfinas y, como consecuencia, felicidad. Seguramente la misma del que acaba un maratón, un súper trail o un ironman. Poner tu cuerpo a prueba, buscar tus límites. Cada sábado, nuestro ECM sube su pequeño Stelvio, rivaliza con la diversión de poner a pruebo al rival, el amigo triturado al final con las cervezas y sana con la felicidad de jugar a ser ciclistas, a emular al Van Aert de turno, y a esperar la próxima salida

Pero subiendo el Gavia y el Stelvio, uno no sólo emula al ciclista sino que reproduce sus gestas en el lugar donde ocurren: en las curvas de herradura, en las interminables rectas de porcentajes inhumanos, en la descensos infinitos. Por esas carreteras han corrido  los  grandes del ciclismo. Y por esas carreteras los muertos, como dice Pepe, nos sentimos inmortales, estrellas por un día y un poco héroes. Al ECM no le va eso de lo importante es llegar o participar, sino que buscamos que a  cada uno no nos quede nada, y nos duelan hasta las pestañas sábado sí y sábado también. En Dolomitas, el ECM (por desgracia no todos pudimos estar) estuvimos, fuimos y combatimos como siempre, pero llegar arriba no estaba en duda. Disfrutar del dolor en el camino, tampoco. La última subida a Stelvio, la mítica, la de la pared infinita, zigzagueada por turnati descontadas hasta la  cima ha sido, no sólo lo más duro y más largo que he subido jamás, sino también lo más imborrable, el recuerdo que te lleva a volver. Porque los Dolomitas enganchan, son adictivos, proporcionan un placer masoquista inexplicable.

Hablando, comentando, cada uno de los que fuimos nos trajimos algo. Con Roque, subimos, mano a mano, Gavia y Mortirolo, con esa habilidad y gusto suyo por los puertos, la habilidad para orientarse y su enorme capacidad para entablar relación con la gente. Don de gentes. En la bici, incansable y insaciable. Stelvio desde Pratto, su hazaña. Gavia.»Molt tenen que ser els altres perquè m’agraden més que el Gavia», em va dir el primer dia. I crec que no ha canviat d’opinió. Y además, vimos a Annemiek Van Vleuten

A Pepe, no le hace falta decir, se le ve. Pasa por negar su clase, pero sube y sufre todo lo que sabe y más. Si canta (Cuando el español canta…, suele decir), disfruta. Roque le acopla y le guía cuando la pendiente te mina. Los Dolomitas de Pepe fueron ascensos de a quien la escalada su cuerpo (como a mi) no le beneficia… Pero sin duda Pepe fue bajar, descensos míticos con los que todos disfrutamos. Pero sobre todo, Pepe es buen rollo y muchas risas. Acompañado de una cerveza, es todo cachondeo. Vamooos Pepe… «Si estoy muerto…» Y así siempre. Pepe es Pepe.

Pastera es la experiencia, la elección de la superación, del que lleva en el adn el gol que, en la bici,es la estrategia del que acostumbra al triunfo a la corta. Cada pequeña  victoria es una conquista. El coloso Stelvio fue la gran final, el partido con hydratation pause más largo, el más exigente. Su capacidad de sufrir fue proporcional a los 26 km de ascensión, tan dura como encoratjadora. Las fuentes fueron pausas para saciar la sed y esconder las ranpas del sobre esguerzo. Como todos, disfrutamos del descenso. Y Pastera hace de la habilidad virtud y saca el máximo rendimiento a sus fortalezas. Stelvio dejó secuelas pero alimentó su competitividad, alimentada desde siempre.

Y el roxi vive en su hábitat natural. Los Dolomitas son su casa. Si fuera italiano, haría  de Bormio su casa. Así, normal que,no soló pretenda volver, sino que sueñe con un motor home con presencia permanente en los colosos que reinan los Dolomitas camino de los Alpes. Subir es casi una necesidad de su cuerpo escuálido, nacido para escalar al que une una hijoputed necesaria que le da una capacidad ganadora, a veces incluso mayot que su reconocible clase. Tormento is storm. Como dice Barón Rojo: no ver, no hablar, no oir…

CAROLINA

Y ese fue el punto de conexión, el Canina dolomitico donde la reunión nos lleva a la risa y a la expresión máxima de a endorfia. La risa, el pique y el relax se convierten en el recuperador de una nueva ruta. Con la bajada del Stelvio, la misma ruta que marcó el ascenso de primera hora. Dolomitas marca un antes y un después en el ECM, esperando que esta aventura anual sea más y mejor.

CI VEDIAMO…

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Como niños

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Son las tres de la madrugada, no ha sonado el despertador. Calor, pero menos. A las 3.50, arriba. Vueltas y repaso de todo. Vuelo, viaje, documentación… Siempre se olvida algo (pantalón corto, que se sepa) Es raro pensar en salir sin tu cabra. Sensación extraña. Es como una infidelidad. «Lo has preparado conmigo, y no me llevas», parece decir. Nervioso como un niño….

Cuatro y cuarto, puntual como un reloj llegan los Jerez, padre e hijo, avanzadilla de un ECM que se parte para dejar su sello en los Alpes, como antes lo había dejado en Pirineos. El sueño de la cara y de la felicidad. Camino del aeropuerto, Valencia duerme. Algún que otro repartidor y poco más… Cuando el día empiece a desperezarse, nos veremos en Bérgamo, a dos horas del paraíso, a dos horas del Stelvio, el Gavia y el Mortitolo, colosos en donde los más grandes ciclistas de la historia han escrito sus historias más heroicas. Indurain, Pantani, Chiapucci… Con Fausto Coppi a la cabeza, el italiano que da nombre a la cima más alta del Giro.

Vuelo limpio y rápido, nos saluda Milán nublado, como queriendo llorar. El paisaje ha cambiado. El norte de Italia es como un trocito de Asturias o de Euskadi. Fina lluvia, para viajar de Lecco a Tirano, camino de Bormio. El Lago, inmenso, nos hace de anfitrión. Los trenes, últimos obstáculos. Lo que has esperado tiempo, toma forma. En Bellano, la parada más larga. En Tirano nos espera un bus hasta Bormio. Llueve más y mejor. Los Dolomitas se van erigiendo majestuosos. Todo es excitante. Quienes conocéis el elixir del pedaleo sabéis a lo que me refiero. El vicio toma forma de cabra, tu cabra, la que te acompaña con lealtad…

SUENA EL TREN

Suena el tren, las vías se dejan llevar hacia el infinito. El humano ha humanizado las zonas de montaña con largos túneles pegados al Lago. Es tan inmensa su forma de uve que casi no se acaba nunca. La vida en blanco y negro. El blanco calizo de las vistas al lago, el negro de la oscuridad de las guaridas por donde el tren se deja llevar. Estamos impacientes por llegar, coger las bicis y rodar. Pero tocará esperae. Primero, esperar a que la lluvia adelgace. Después, disfrutar de lo que nos ofrece la versión alpina italiana, llamada Dolomita. Su tamaño, en el cara a cara, ya impresiona. Qué ganas!!! «Tú escrius, jo pense en la cervessa que s’anem a fer»… Hay tiempo, Roque, hay tiempo. Risas.

Llegada a Bormio. Empieza la aventura. Hay mono de bici. Pero no hay tregua… Hasta que salga el sol, descanso activo. Y muchas ganas. Primera etapa. El mítico Gavia, pero eso será el próximo episodio

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Ellas solas

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Virginia Nicholson escribió* sobre una generación de mujeres a las que la Primera Guerra Mundial les había dejado solas ante una vida destinada a la familia. Las bajas masculinas de la guerra dejó huérfanos, pero también a las dos millones de mujeres que tuvieron que mirar hacia adelante sin un hombre cerca, porque no había. «Pobre si no quiso casarse, mala si no quiso», era el alegato no escrito pero sí real de la época, que ha sido el caldo de cultivo para la actual, tal y como se relata en Acprensa

Nuestra generación ha cambiando la noche por el tardeo, entre otros muchos logros. Ahora, las mujeres salen de fiesta en grupo o viajan solas o con amigas… o incluso amigos. Observo que las mujeres se han quitado (afortunada y definitivamente) algunos de sus muchos complejos, algunos que han tenido y otros que les han venido inducidos a lo largo de la historia: a viajar solas, a salir de fiesta, a no renunciar a su entorno… sea cual sea su condición o estado civil. Eso sí, hablo desde la heterosexualidad. No tengo ni idea de estos roles en la forma de relacionarse en otros casos de condición sexual.

Seguramente, ahora mismo, observo más ese concepto de necesidad de pareja en nosotros, los hombres. La mayoría siguen equilibrando lo propio con lo familiar. Aquello de que, aunque la policía de casa te de permiso para llegar tarde, para salir con amigotes, para viajar, para practicar tu deporte/hobby favorito aún a costa de la vida familiar, has de estar. Y quieres estar. «Me compensa». Es como si el hombre necesitara la estabilidad emocional para construir su vida. Observo que en los hombres, nuestro rol de hombre, se nos ha quedado obsoleto. Las mujeres progresan. Sin tregua. Y, también afortunadamente, lo hacen mucho más allá del formato cerrado del feminismo oficial.

Mujer en grupo

Este verano coincido de viaje con un grupo de mujeres. Desconozco la situación sentimental de todas y cada una de ellas (ni me importa). Sí sé que viajan solas y que se juntan. En algunos casos, como yo, en destino. Sin más ligazón que la referencia de alguien que te comentó: «Vienes a…?). Y no es la única vez. Mi entorno cercano de amigos es ahora menos grupal, contrariamente a lo que había sucedido históricamente. El timing del ocio masculino es en pareja. Hay situaciones concretas grupales. Pero, en general, observo que el hombre se mueve peor en la soltería. Y la mujer ha aprendido a huir de los apetitosos machos alfa pero con un peaje afectivo que, a la larga, las penaliza. Parece que la mujer se ha quitado la careta y ha tomado para sí el rol grupal hasta la fecha ligado a los hombres. Al final, las cuadrillas (fiestas y demás grupos) siempre habían sido masculinas. Y ahora, veo más grupos de mujeres que comparten el día día de su ocio, que de hombres, que somos más solitarios.

Viajar solas

Tacones viajeros es una red social digital para mujeres que, desde la soledad, quieren viajar pero no se atreven. «Viajes en los que dedicamos tiempo para nosotras, sin las prisas de nuestra vida cotidiana, desafiando nuestros límites y miedos y desconectando lo máximo posible», dice en su web. Desde mujeres casadas que no viajan en familia, como de cualquier tipo de soltería. Las quedadas de mujeres para hacer el deporte que te gusta también están muy en boga. Dicen en Mundokos que el 85% de los viajeros solitarios son mujeres, citando a Overseas Adventure Travel, un portal de viajes con un aparado para experiencia de mujeres en solitario (The Solo Women Experience). El perfil no es sólo el de mujeres sin pareja que quieran viajar, sino de mujeres que quieren mantener su propia hoja de ruta, independientemente de su estado civil, o similares.

Los datos ahí están. La observación, el análisis y el intercambio de ideas me llevan a reflexionar y pensar que la mujer ha tomado el testigo de parte de la vida grupal. Ahora no sólo la potencian, sino que la sienten como suya. Antes, muchas mujeres renunciaban a su entorno y se instalaban en el del hombre, a veces por necesidad ya que solían elegir al sitio de origen del hombre. Eran ellas las que se adaptaban, las que desligaban su pasado para construir su futuro. Y ahora es una delicia poder encontrar mujeres con su propio discurso vital, sin necesidad de renunciar a lo más importante de lo que les gusta y también sin renunciar a compartir su vida con alguien.

El nuevo discurso vital femenino provoca inseguridad masculina, otrora el número uno de los objetivos de una mujer en pareja. Las mujeres siguen teniendo la misma presión social para vivir en pareja. Aquello tan rancio de: Y tú no tienes pareja? Pero se van soltando. Ahora (y vuelve a ser una percepción personal), somos los hombres los que, tal vez, vivimos con esa etiqueta, pero no externa sino interna. Somos nosotros los que nos autoimponemos ese objetivo. Al argumento sexual de necesidad masculina por vivir en pareja, está el resto. Los hombres nos desordenamos más y dejamos salir nuestro instinto. El hombre en soltería es sinónimo de ligón, admirado, idolatrado y envidiado por todos su amigotes, Haces lo que te da la gana. No deja de ser una eterna y equivocada creencia utópica, propia del éxito tribal. Una figura (ligona) que también empieza a cuajar en el entorno social y grupal de las mujeres. Ellas solas, consigo mismas.

*Ellas solas. Un mundo sin hombres tras la gran guerra

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Lo extraordinario

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«Nadie es extraordinario, excepto si alguien deposita su mirada en nosotros». En la Toscana (2022)

«Tú tienes una gran pasión, pero no eres extraordinario», le dice la madre al Chef Teo. «Nadie es extraordinario excepto si alguien deposita su mirada en nosotros», le añade. Una película de olores, sabores y música, más que de un guión atrayente. Poco más. Esta frase me hizo pensar. Lo extraordinario tiene un componente abducido, nos viene de fuera. Todos nos creemos a nosotros mismos especiales, pero lo extra nos viene de fuera. La autoestima nos ayuda a percibir esa admiración, y también a poder generarla.

Extraordinario no es que alguien te mire, sino que lo haga con admiración, con pasión, con esa belleza interna que haga erizar la piel y poner de fiesta la autoestima. Y no es sólo un componente sexual, sino sensitivo, válido para todo tipo de relación de estima (amistad, maternidad, solidaridad…) Es ese sentimiento que acaricia la excelencia y que se acompaña de una tenue sonrisa que roza la eternidad. Somos extraordinarios en cuanto a que alguien deposita en nosotros su mirada, su atención, que pasa a ser parte de ese genio que siempre representa el ente enamorable.

Y no sólo de una relación. Es más, diríamos que podría ser la más tenue de las excelencias. Un jardín de colores es la excelencia del mimo, cuidado y atención sobre cada uno de sus entes vegetales. La admiración por el resultado pero también por el proceso. Masajear una planta es como poner crema a la piel. Extraordinario. Detenerse a ver un amanecer o embobarse cuando uno ve dormir a su hijo.

Lo extraordinario se olvida de la estrategia y de la logística, de la pereza por compartir tu tiempo. Simplemente, te atrapa, te saca de la monotonía y te lleva a soñar despierto. Lo extraordinario pinta sonrisas pero atemoriza. La pérdida de lo extraordinario nos deja huérfanos, nos entristece. Llámale admiración y ponle pasión: a pintar un cuadro, a acabar una carrera, a inventar sabores en una receta, a meditar o a bailar sin parar como si no hubiera mañana. Busca la excelencia. Haz que te vean lo que ya te ves tú: extraordinario.

*En la Toscana, la película, el cuento de la pasión por la cocina, por los olores, por el tacto en la boca, por la mirada de colores. Cocinero de culto en una fria ciudad de Europa que vuelve a Italia a congratularse con los colores, los olores y la memoria de su pasado, con una salsa de aventura romántica con génesis en la amistad infantil. Nada nuevo, más allá de la extraordinaria fotografía que nos regala la Toscana

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Ma(E)ternidad

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No soy nada de eso de el día de… Ni siquiera del mío, de mi día, excepto algún año concreto (el que más cuando cumplí cuarenta, y no me preguntes por qué…) Ni busco la foto ni tampoco la expresión de algo que es una obviedad: el amor a tu madre es puro instinto: ella te creó. Desde la griega Rea a la romana Hilaria, pasando por la Virgen María de los cristianos, conmemorar la maternidad ha sido una consecuencia lógica de la propia creación. La Madre nos hace, es el origen de todo. De ahí, la Meternidad: una madre es eterna.

Enorme agradecimiento (en lo genético), y a partir de ahí se genera el resto, que puede resultar incondicional, o simplemente anatómico. Pero en este tipo de celebraciones siempre me pasa lo mismo: me chirría la pose. Como os conté en Navidad, que parece que todo el mundo tiene que ser feliz, y mucha que no lo es se siente frustrada. Lo mismo con la Madre (o el padre o cualquier santuario). Madres sólo hay una. Y yo la tengo. Por desgracia, no todos son como yo. Vaya pues esta reflexión para mostrar mi enorme afecto y comprensión a todas aquellas personas que ya no la tienen o que, si la tienen, no la sienten cercana, sea la razón que sea.

El concepto no es sólo el de madre (en sentido biológico) El concepto es el de la figura de madre, como apoyo de sus hijos. Los que no la tienen, los que no la han conocido o los que simplemente han renunciado a ella, la buscan y la encuentran. Madres adoptivas, madres de acogida, mujeres (y también hombres) que hacen la función necesaria de madres. A todas ellas, me dirijo. En todas, seguro que hay dedicación educación, directriz, buenos hábitos, buenos valores y, por supuesto, mucho amor. Todo ello es lo que agradezco a mi madre, que fue la primera mujer que conocí y la primera feminista de la que aprendí (nunca ha ido a una manifestación) y, sin duda, la mujer que más ha influido en mi vida.

Siempre recuerdo cómo, de pequeños, llegábamos de la escuela y teníamos redactadas aquellas notas en la cocina para preparar la comida -ella trabajó y nos enseño a todos a cocinar como logística necesaria-, cómo hicimos todas las tareas de casa, cómo aprendimos desde la igualdad real, sin poses. Mi madre siempre se ha sentido independiente, incluso para generar sus propias dependencias. Sus decisiones han sido como persona y mujer. Y con algunas de ellas no he estado de acuerdo o lo hubiera hecho de otra manera. Pero, como le digo a mi hija, las decisiones de los padres (el genérico, es decir nuestros progenitores), siempre que se hagan desde el sentimiento y con el valor como principal argumento, hay que valorarlas y aceptarlas. Nunca sobran. Siempre queda (y se aprende) aunque no te gusten.

Aquello de que los amigos son la familia elegida es un buen eslogan. ¡Ojo!, y siempre he dicho que hay pocas cosas mejor que unos buenos amigos. Pero una madre (en el amplio sentido de la palabra, genética o no) amorosa, comunicativa, comprensiva y no proteccionista es siempre un valor para no tentar a la suerte. La nuestra, además, nos inculcó la responsabilidad y la autogestión, y siempre nos animó a ser buenas personas por encima de todo. No fue elegida pero sí que es para estar agradecido eternamente. ¡Ah! ¿Y por qué no? Para gritarlo a los cuatro vientos, o escribirlo en las memorias que nos acompañan eternamente.

Un abrazo de agradecimiento a todas las formas de madre, a todas… Madres eternas. MaEternidad

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Ponte a rueda, Pedro

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«Mira Mingo, ya no puede» y una sarta de risas. Era Pedro, bendito madero. Sonrisa eterna que el puto cáncer nos arrancó de golpe. Esta foto nos la hizo el tranvi. Junio del 2021. Habíamos almorzado en la Micaela en Vilamarxant. A Pedro le encantaba almorzar y rodar por aquellas carreteras. Siempre te ponía un ritmo que te sacaba de punto. Pero aquél dia la sonrisa se le empezaba a apagar. Un dolor, antibiótico y duda… esa que después se convirtió en el iceberg que ha acabado con su sonrisa eterna. No le volví a ver. Supe de él por Estarlik, el acompañante al que un almuerzo en Geldo lo reencontró años después de unas opos. El apresurado adiós de Pedro ha sido una dura caída, la más dura, la derrota más dolorosa.

A Pedro el infortunio no lo tumbó. Su enorme voluntad de salir adelante nunca lo apagó. Me contaba José Estarlik que tres días antes de irse estuvo con él y le preparó el rodillo para dar las primeras pedaladas después de superar el cáncer y la debilidad. Pero esa enfermadad es un tunel del terror. En cualquier momento te aparece el dolor y se extiende el veneno. Cuando sacas el cuello, te lo corta. Y Pedro se nos fue de repente, en un pis pas, sin avisar y casi sin tiempo para decirle adiós. Como todas pero éstas más, las muertes no avisan aunque se anuncien. Pero él seguro que quería que no le lloremos, que le recordemos como siempre nos había acompañado. Con risas, oyendo la cadena rodar, sintiendo el trac-trac-trac del cambio y parando al cremaet y el repito.

Pero la ausencia de Pedro en la grupeta, en la nuestra de los que salíamos entre semana era mayor en su peña, la de Museros. Sus amigos, David,Felipe… y el Poli, el abuelo pintor, la roca que lo mismo hacía un maratón que nos sacaba de punto en una subida. Poli despidiendo al pipiolo Pedro. El Zipi y Zape, porque siempre estaban de pique. Una amistad labrada desde la distancia generacional y la cercanía de caracteres. Con los dos polis las risas esraban garantizadas.

Pero sin duda, a Pedro le desbordaba la emoción cuando hablaba de Ángel, su hijo. El peque se ve que era un trueno (como él). Tardes de parque interminables, uña y carne de alguien que nos hizo vivir la llegada del nano en cada kilómetro. Y, sobre todo, de María Ángeles, sustento en silencio de Pedro en la prudente distancia que había puesto. Como mi amigo Lino, Pedro puso distancia para evitar nuestro dolor y el suyo. Nosotros, sus amigos, éramos su sueño de volver a su rutina, a su bici, a sus tardes con Ángel y la vida con su mujer.

Hablé con Pedro dos veces por whatsapp en todo este tiempo. No quise que Pedro se viera obligado a salir de su propio dolor, de la frutación del que sabe que su vida ha cambiado. Lo hizo la vez anterior, en su trabajo, y seguro que lo hubiera conseguido ahora. Pero la única adversidad que no ha podido superar es la que ya no dependió de su voluntad, sino de su infortunio.

Amigo Pedro, esta salida no se ha acabado. Continúa, amigo. Hemos parado para beber unas cerves. Seguimos, vale? Ponte a rueda.

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Caducidad

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Sustituir lo caducado por nuevo. El valor de lo nuevo, la degradación de lo viejo, de lo vivido, de la historia, del pasado, de la memoria (visto ahora con la invasión de Ucrania y la discrecionalidad del relato de la historia, por ejemplo). La volatilidad del momento. Las nueva psicología motivadora, proactiva, inspiradora, generadora de autoestima, de felicidad. La foto de Instagram (una historia es igual a 24 horas), la felicidad intermitente de la milésima de segundo, la voluntad de ofrecer una imagen happy, seas persona física, empresa o institución. Es lo moderno. El marketing (que me apasiona, en lo teórico), ha acabado por hacer sucumbir lo viejo, por desuso. Ni que decir que casi todo lo que se fabrica se hace con fecha de caducidad. Estudiado plan de degradación y recambio. Antes, se cambiaba una pieza, ahora se cambia todo. Y no es ni bueno ni malo. Sólo hace falta saberlo. Y si no caduca, lo vendemos, tratando de obtener una renta para adquirir algo mejor y, quién sabe, si hasta más barato.

Hoy, he hablado con una amiga a quien, después de 27 años en una conocida cadena de alimentación, le han dicho que no sirve. Bueno, no. Que no sirve, no. Que no sirve a ese precio. Vamos, que ellos no pagan experiencia sino resistencia, que ellos no quieren trato sino rellenar cuadrantes, y que el cliente no es el objetivo último, sino el bolsillo, porque si de eso se tratara, nadie mejor con experiencia de compra que un trabajador veterano, por supuesto que cuidado y no quemado. Creen que les sale a cuenta (de resultados) prescindir de un perfil con experiencia que beneficiarse de sus servicios. Y así les lucirá el pelo. La gestión de recursos humanos se ha convertido en un cuadrante de contratación, sin más rigor que el de ocupar puestos, horarios en función de perfiles recauchutados (y en eso el sistema educativo tiene que ver), es decir, currículos brillantes y completos, con miles de anotaciones y escasos de caliu y sobre todo faltos muchas veces de habilidades de gestión y de empatía.

Y esto no tiene que ver con generar beneficios, ni con los míos y los tuyos. Sino todos. Y no tiene que ver con las grandes&pequeñas empresas. Ni mucho menos. Grandes y pequeñas empresas tratan de cuadrar presupuestos y cuentas de resultados. Nadie quiere (ni debe) trabajar a costes o pérdidas, por supuesto. Y las empresas y los trabajadores autónomos, menos. Aquellos que veáis en esto una crítica ideológica, os equivocáis (y sé que en todos estos temas hay un componente ideológico muy marcado, y sobre todo mu compartimentado).

Simplemente, reflexiono sobre cómo equilibrar edad y salario. Estas multinacionales ofrecen altos salarios a trabajadores cualificados y/o expertos en puestos-clave para obtener resultados mayores. Y nadie les dice nada cuando los ofrecen y sí cuando prescinde de ellos. Lo dicho: hoy todo caduca, no sólo el yogur o la leche. Si los sectores económicos, en general, grandes y pequeños, lo hacen es porque todo el mundo lo da por supuesto. Sólo los obsoletos procesos de acceso a la función pública garantizan una caducidad racional. A cambio, un proceso (de selección) ineficaz y de resultado no-justo al priorizar contenidos buscando una pretendida (y no conseguida) igualdad. Ni son justos ni son igualitarios. Es injusto, pero tal vez inevitable.

Ahora que las generaciones más numerosas, los del conocido babyboom llegamos a las edad en las que topamos con el final de nuestras trayectorias profesionales y la complicada gestión de las jubilaciones futuras, sería conveniente que revisáramos qué queremos ser como sociedad y qué reglas nos debemos proponer, unos y otros. Y eso no es culpabilizar a las nuevas generaciones, al contrario, ya que en muchos casos éstas viven perdidas al retrasar sus decisiones vitales, no sólo por el embudo de acceso al mercado laboral sino también por el enorme impacto del exceso de proteccionismo de las nuevas generaciones de padres y, como consecuencia de ellos, del buenismo en el que muchas veces cae el sistema educativo. Lo que debemos es pensar en todo lo que caduca y cómo caduca, sea persona, cosa e, incluso, proceso, y también en todo lo que llega con fuerza, vigor y mucho talento desde abajo. Y darnos un equilibrio

Mentoring inverso

El reverse mentoring (mentoring inverso) es uno de los ejemplos que podría servir para permitir una línea de pensamiento que permita ayudar a ese nuevo equilibrio. Fue aplicado por algunas grandes empresas con la aparición de internet. En general, consiste en que las generaciones más jóvenes ayudan a sus jefes en algún concepto que no dominan. Por ejemplo, entender mejor los nuevos procesos de digitalización. El habitual tutor pasó a ser alumno de aquellos que tenían el conocimiento y les faltaba la experiencia. Equipos de trabajo que debían equilibrar conocimientos y acercar a empleados con rangos diversos con el fin de aprovechar los recursos (humanos) de una forma más racional en beneficio de toda la sociedad mercantil. Lo contrario es lo que hemos vivido con  los bancos y sus servicios online. La queja es más que justa. Pero la solución (ofrecerles el antiguo servicio de atención personalizada), no es acertada. No les vendas productos, enséñales a fabricarlos, decían al inicio de la revolución industrial. Pues eso.

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Boa sorte, Lino

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Le preguntó Jordi Évole a Pau Donés si estaba cabreado con la vida por llevárselo tan pronto. Y Pau dijo: no, lo que la vida me ha dado ya es un regalo. De ahí, a Vivir es urgente. Y eso hizo Lininho... Al bueno de Lino lo encontré por casualidad y lo perdí sin querer. Él me llevó de la mano siempre con su experiencia y su periodismo de escuela… de escuela de la vida. Los dos vivimos una situación laboral dolorosa (un ERE), y él fui mi guía. Tres consejos en uno: va a pasar, ponte delante de la pancarta y piensa en el día siguiente a que se acabe. Él se fue de TVG y yo de C9, y nos encontramos en el infortunio para siempre. Pero nunca faltó una sonrisa ni su enorme sentido del humor. Mucho antes empezó nuestra amistad…

Lino es gallego a rabiar, amigo incondicional, periodista de raza y, como decía Antonio Machado: en el buen sentido de la palabra, (era) bueno. Y, como digo, se me ha ido, se nos ha ido. Por supuesto que mucho más a Alicia, su mujer, y a sus hijos, Alejandro y Diego. Hace tiempo que un adiós no me hace tanto daño. La marcha de Lino, sí. Porque él se fue como le conocí: incapaz de calcular el alcance de su humor, de descifrar la verdad de la no-verdad después de una broma. Y me da rabia porque (seguro que él lo quería asi), me creí a Lino hasta cuando bromeaba con su muerte. Se fue sin avisar, amando su profesión, a su familia, orgulloso de sus hijos y admirador de Alicia quien mejor entendía lo que era ser amado y amar a Lino. Su bondad y su amor no tenían fin, como su sentido del humor, que ponía color a lo más gris.

El último video que me envió estaba él enganchado a un respirador. Le pregunté si era por la covid, y si era grave. Y que se cuidara mucho. Y me dijo:

– Que Covid ni que gililpollez
-Mi primera experiencia en un avión de caza supersónico. ja ja
– Oxígeno.
-Nada grave
-Pero espectacular para asustar a los amigos, Ja ja ja ja

Pocos días después…

Gallego, celtiña, vigués…

La primera vez que supe de Lino fue por teléfono. Él trabajaba en TVG y yo en la extinta Canal 9. Él hacía el pie de campo de los partidos del Celta (entonces en Segunda) y yo las narraciones de segunda en mi tele. El destino quiso que hiciéramos muchos partidos del Celta. Y Lino me contaba todo lo que allí pasaba y me cantaba los onces para que yo los pasara a rotulación. De ahí, empezamos a hablar de forma asidua hasta que nos conocimos.

Lino vino, con Alicia y sus dos hijos, a Moncofa (Castellón) a pasar unos dias de verano. Mi hija y yo fuimos a visitarlos. Conocí a su familia, sobre todo a Alicia, con quien mantuve largas charlas. Sobre todo después en Vigo, y sobre todo después que a él lo echaran de TVG, como después a mi de C9. A Ali le preocupaba que Lino se cayera, aunque allí también el humor encubrió su daño, el dolor de alguien que amó profundamente todo lo que hacía y a todos los que tenía cerca. Nunca cayó porque Alicia fue su apoyo y su equilibrio.

El fútbol, la profesión y el destino profesional nos unieron. Quisimos trabajar juntos a distancia pero no lo conseguimos. Tuvimos charlas interminables. Conocí a su mejor amigo, Antonio, su alter ego, su gran amigo. Me duele, Lino. Me duele no haber estado más cercano a ti, me duele no saber descifrar cuánto enmascarabas tu daño… y me he dado un bofetón tremendo con tu adiós. Sé que tú querías que fuera así, no querías que estuviéramos pendientes ni que te viéramos mal, o te sintiéramos mal. La última vez q nos vimos, en Vigo, en una tarde lluviosa, ya convaleciente de ese puto cáncer que te ha aniquilado. Ya no me dejaste acercarme más (y por supuesto que lo respeto, y lo admiro) Preferiste irte sin dar lástima, y a fe que lo conseguiste, amigo.

No quiero recordar lo último, prefiero revivir tus excusas para no ir a la playa (lo odiabas, pero siempre estabas), tus caras cuando nos metías una bola que siempre caíamos. Recuerdo la sonrisa de Alicia cuando tú pensabas que se había tragado alguna de tus bromas. Te amó así, como todos te hemos querido. Irónico, picante, rebelde, próximo, cariñoso, dedicado, absolutamente noble y más preocupado de los demás que de ti mismo. Hasta el final… Oporto, ¿recuerdas? Estuvimos tú, Alicia, Ainara y yo. Uno de los últimos sitios que estuve contigo y con Alicia y que siempre llevará tu recuerdo. Las fotos en la Estación, tan bella y llena de arte…

Me niego a llorar de dolor, porque tú nunca lo hiciste (al menos nunca delante de quien estimabas y cuidabas) Te voy a echar mucho de menos, Lino. Mucho, amigo. Espero que tu viaje con el avión de caza supersónico te vaya todo lo bonito que te mereces. Lo que es seguro es que será divertido.

Moita sorte, amigo. Grazas por todo.

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